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Au bout des mots ...

6 février 2016

Mon rêve familier

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrantRésultat de recherche d'images pour "monet"
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon coeur transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore.
Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.

 

Paul Verlaine (Poèmes saturniens)

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6 février 2016

Ma Bretagne

La falaise, le bleu de la mer, cette bise fraîche. Les mouettes enchaînent un ballet aérien, le vent se lève lègèrement. Trente mètres de vide me font face et pourtant j'ai enfin l'impression d'être en sécurité. Loin des Hommes et de la civilisation, loin de la cohue habituelle que réserve la ville. Un rayon de soleil perce timidement les nuages et me caresse le visage. J'atrappe quelques brins d'herbe et les fais rouler entre mes paumes. Mes pensés vagabondes, loin, très loin, dans un endroit inexploré où Dame Nature a repris ses droits. Mes cheveux flottent dans le vent, l'air marin pénètre dans mes poumons. Je prends une grande inspiration de cet air salé.

Je souris. Je suis heureuse d'être là, devant cette immensité tantôt bleue, tantôt grise, je suis heureuse, tout simplement. Je m'assoie sur un rocher humide recouvert de lichens. Je ne peux qu'admirer la puissance des vagues qui s'écrasent sous mes pieds et de la beauté de ces eaux tumultueuses. L'astre doré commence déjà sa longe descente vers l'horizon, il est tant de rentrer.

18 septembre 2015

Invitation au voyage de Baudelaire

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,

Résultat de recherche d'images pour Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

17 septembre 2015

La nuit du sérail de Michèle de Grèce

La nuit du Sérail est une biographie romancée de Aimée Dubuc de Riverie, cousine de la célèbre Joséphine de Beauharnais. Ce roman nous fait vivre l'histoire incroyable d'une jeune fille enlevée sur un bateau et vendue comme esclave au harem de Constantinople. Grâce à sa connaissance du sujet, Michèle de Grèce nous plonge au coeur du XVIIIe siècle au milieu des intrigues et des convenances de l'époque.

Si vous aimez les histoires d'amour, ce livre ne vous décevra pas.  En effet, Aimée devint la favorite d'un vieux sultan et plus tard, de son successeur et fils. Elle est aussi la mère adoptive d'un autre jeune sultant. Ce lirvre est plein d'émotions et nous fait vivre chaque moment avec l'héroïne : sa souffrance d'avoir quittée les siens mais aussi sa joie lorqu'elle tombe enfin amoureuse et devint mettre de son destin.

Là où une femme n'avait aucune place, Aimée sut se faire repecter et imposer certainnes de ses réformes au sein même du harem. C'est la fantastique histoire d'une femme qui sut prendre sa vie en main.

Résumé de l'histoire : http://www.livres-online.com

" Née Aimée Dubuc de Rivery en 1776 à Pointe-Royale en Martinique, elle partage la vie insouciante de "Yéyette" sa cousine. Un soir, elles décident de rendre visite à la mama-vaudou, un peu jeteuse de sorts, un peu diseuse de bonne aventure. A l’une des gamines, elle prédit qu’ "elle sera plus que reine" et Marie-Rose Josèphe Tascher de la Pagerie entrera dans l’histoire sous le nom de l’Impératrice Joséphine. A Aimée, la voyante prédit qu’elle sera aimée par un roi puissant d’un pays lointain.

Envoyée dans la France d’avant la Révolution afin de parfaire son éducation, la petite Créole de 15 ans est enlevée sur la route du retour par les corsaires ayant naufragé le bateau qui la ramène en Martinique. Esclave, elle est offerte en cadeau au Sultan Abdul Hamid. Dans le Sérail de Topkapi, Aimée devient Nakshidil. Elle est furieuse d’être enfermée dans un harem et ne peut se résigner à n’être qu’un simple objet de plaisirs, comme ses compagnes se jalousant, parfois mortellement, passant leurs journées à cancaner et se gâver de nourritures sucrées, sans avoir à penser.

Nakshidil finit par se prendre d’affection por le vieux Sultan et va, petit à petit, imposer son opinion jusqu’à en venir à jouer un rôle politique en devenant sa conseillère. A la mort, le sultan Selim III monte sur le trône ; il aime la petite Sultane qui lui rend cet amour, qu’il faut garder secret. Une fois encore elle jouera ce rôle de conseillère, incitant le nouveau sultan à adopter certaines réformes et abolir certaines coutumes désuètes, ce qui n’est pas du goût des conservateurs dérangés par ce "modernisme". Ils déposent Selim et mettent son cousin sur le trône. S’en suivent alors pour la jeune femme des années de disgrâce mais l’assassinat du cousin la ramène au premier plan, car Mahmud II, son fils adoptif, devient sultan et Nakshidil sera Sultane-validé, un titre des plus honorifiques. "

16 septembre 2015

Au fond des bois

Dans un coin de ma chambre, il y a une vieille tapisserie. Trouée par endroits, salie par d'autres. Elle représente un paysage splendide que l'on peut appercevoir de l'autre côté de la colline. Des champs à perte de vue, une forêt touffue et verdoyante  dans laquelle résonne le chant des oiseaux de chez nous. Je la regarde tristement et m'imagine bercée par cette douce musique.                                                                                                                      Les murs de ma chambre sont gris à l'image de mon humeur. Je suis bloquée, ici, sans pouvoir m'échapper. 4 murs, une porte qui reste obstinément fermée et aucune autre issue. Les rideaux de velour sombre ondulent sous l'effet de la brise qui s'infiltre par ma fenêtre cassée. J'aimerai partir, m'envoler loin d'ici mais je n'ai pas d'ailes seulement cette plume pour écrire ces lignes dénuées de sens.

Les serrures sont un assemblage de pièces complexe mais pas infaillibles. Un clic sonore résone et la porte s'ouvre. le couloir dégage une atmosphère glaciale. Je le traverse, en courant, sans faire attion aux portraits austères qui m'observent. Les courants d'air qui passent au travers de la teiture me font frissoner. Je coure toujours, sans ralentir, et dépasse les pièces les unes après les autres ; la bibliothèque et ses livres ouvragés, la cuisine qui dégage une odeur de pommes chaudes et de cannelle. Je dévalle le grand escalier de marbre banc, un brain glissant, et manque de trébucher sur la dernière marche. La porte d'entrée  et sa poignée doré ne sont plus qu'à quelques mètres de moi.                                                      4                                                                                                                                                                                                                                 3                                                                                                                                                                                                                                  2                                                                                                                                                                                                                                 1                                                                                                                                                                                                                             Le métal est froid, la porte lourde et quand j'arrive enfin à l'ouvrir , mes yeux sont éblouis par une vive lumière. Blanche, éclatante, éblouissante ! Les feuilles aux reflets orangés virevoltent tout autour de moi. Je sens le souffle du vent dans mes cheveux et des brindilles craquer sous mes pieds. La vieille fontaine de granit est tooujours là, trônant au milieu de ce jardin abandonné sans autre compagnie qu'un angelot aux yeux vides. De l'eau claire et translucide tombe du ciel et remplit, goutte après goutte, le bassin assoiffé. La pluie s'accroche à mes cils avant de dégouliner le long de mon visage, de ma poitrine, de mes chevilles et de s'écraser sur cette terre à présent humide. Le silence règne ; je suis seule au milieu de nul part. J'apperçois, derrière ce grand chêne le manoir délabré. Sa façade et d'une couleur crème sale peut accueuillante et ses tourelles, sur ses extrémitées, semblent presque flotter au milieu du vide.                                                         

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16 septembre 2015

Témoignage

<< J'ai été abandonné sur une air de repos de l'autoroute du sud un week-end de départ en vacances. J'ai été recueilli par une famille "exploitatrice d'enfants". Nous dormions peu et à quinze dans une seule pièce. Nous passions douze heures pae jour devant une machine à asssembler le cuir. Les chaussures de sport étaient revendues par correspondance.

Je me suis enfui l'hivers de mes dix ans. J'ai marché de longs mois, pieds nus, ne mangeant que des fruits oubliés sur les marchés, chassant le gibier avec mon opinel et buvant l'eau gelée des ruisseaux.

J'ai été receuilli par le général en chef de l'armée des jeunes patriotes. Je suis devenu "small soldier". J'ai combattu deux ans, kalachnikov dans la main droite, grenade dans la main gauche. j'ai brûlé des villages, pillé les maisons et tranché les têtes des jeunes, des vieux et des impotents. Beaucoup de mes compagnons sont morts sous la torture ou sous les balles. Leurs corps ont été offerts au soleil et aux animaux.

Je me suis évadé et j'ai marché tout un printemps et tout un été. J'ai mendié dans une langue que je ne connaissais pas, j'ai volé, menti, je me suis fais arrêter, j'ai fui, j'ai courru jusqu'à la mer, j'ai pris un bateau qui a coulé, je suis revenu à la nage, je me suis caché et j'ai été retrouvé quasiment mort de froid, de faim et de fatigue. J'ai marché jusqu'ici, jusqu'au périphérique, j'ai fais deux tours et demi et j'ai trouvé une sortie et aujourd'hui je peux le dire, je peux l'afirmer : poisson d'Avril. >>   

Pars les temps qui cours de Sylvain Leveck

15 septembre 2015

Rick Riordan, un génie des livres

Rick Riordan, célèbre auteur de la série à succès Percy Jackson, nous a fait le plaisir d'écrire la suite ( intitulée " Héros de l'Olympe ") des formidables avantures de Percy Jackson.  L'auteur, jusqu'ici respectieux des myths grecs, défit les lois des dieux et écrit une suite prodigieuse à sa série de livres.   Il y introduit les plus incroyables légenges latines et nous raconte les quêtes d'autres demis- dieux.

Le voleur de Foudre ( tome 1) : << Je n'ai jamais voulu être demi-dieu. Une vie de demi-dieu, c'est dangereux, c'est angoissant. Le plus souvent, ça se termine par une mort douloureuse. Il se peut que vous soyez des nôtres. Or, dès l'instant où vous le saurez, il ne leur faudra pas longtemps pour le percevoir, eux aussi, et se lancer à vos trousses. Je vous aurai prévenus... >>

Voici un bref apperçut du tome 1 " Le voleur de foudre", si jamais cet extrait vous paraît attrayant, allez acheter l'ouvrage complet à la librairie du coin, sinon, je vous encourage tout de même à lirer ce chef d'oeuvre américain. Je conseillerais ce livre à un public agé de plus de 10 ans, mais qui ne s'arrête pas aux plus jeunes ; ce livre est une source d'inspiration fantastique pour tous les futurs écrivins !

Pour les plus fans, je conseille la suite de la première série " Percy Jackson "," Héros de l'Olympe", légèrement moins entraînante que sa grande soeur mais qui reste quand même une référence de premier ordre.

      

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